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AIDERA - Eau potable, Santé et Développement à Madagascar

MODE D'ACTION

Les projets sont menés avec le souci constant de servir l'intérêt de la population, et dans un esprit de concertation permanente. Les consignes gouvernementales sont strictement respectées, notamment pour atteindre la moyenne recommmandée de 1 borne-fontaine pour 10 toits, avec une certaine souplesse pour les petits hameaux.
Ils s’appuient sur trois acteurs :

LA POPULATION
- la population est à l’origine de la demande ; c'est donc elle qui prend l'initiative du projet,
- elle s'implique fortement puisque c'est toute la population réunie qui fournit la main d’oeuvre au moment du chantier ; c'est elle aussi qui assure les matériaux locaux : sable et gravier.
- elle mène aussi la réflexion pour les années futures : gestion du suivi technique, modalités de calcul des redevances familiales, élection d'un comité de gestion et désignation du ou des villageois responsables.

L’ASSOCIATION AIDERA
- l’association AIDERA étudie la faisabilité du projet, monte le dossier technique et financier, obtient  les autorisations administratives et recherche un ou des financeurs
- elle donne à la population les informations utiles en même temps qu'elle l'aide à s'organiser, tant pendant le chantier que pour la maintenance future des équipements
- elle recherche les partenaires financiers

LES PARTENAIRES FINANCIERS
- ce sont généralement des associations françaises ; elles s'engagent à régler l'intégralité des dépenses : fournitures des matériaux, frais d'études, transports, salaires…
- Enfants du Tiers-Monde (ETM), à l’origine de l’action en 2008, reste active jusqu'à maintenant ;
- Carrousel d'Initiatives Solidaires, Les Enfants Avant Tout (EAT) et Pour Animer et Faciliter des Elans de Solidarité (Pafdes) ont rejoint Aidera plus récemment. En 2019, elles se préparent conjointement à prendre le relais.

BÉNÉFICES POUR LA POPULATION
L’adduction d’eau potable peut être considérée comme la première étape vers un mieux-être des familles. En effet, elle permet :
- d’améliorer la santé grâce à une diminution sensible des maladies hydriques (diarrhées, typhoïde…)
- de libérer du temps grâce à la quasi suppression de la corvée d’eau qui touche surtout les femmes et les filles.
En même temps, le chantier, qui associe toute la population sans exception, crée une dynamique de projet qui peut se poursuivre dans d’autres domaines : pour exemple, construction de salles de classes et ouverture d’une école primaire, construction d’un bassin piscicole, d’un lavoir communautaire, d'équipements sportifs suivie de l'animation d’activités sportives pour les jeunes.

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